Pourquoi le contrôle de gestion commerciale est-il important ?
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La gestion budgétaire nécessite tout d’abord de « réécrire » le budget, afin de s’affranchir de la représentation des données exigée par la loi et ainsi obtenir plus d’informations, utiles à la gestion de l’entreprise. Les comptes reclassés seront également établis en intégrant toutes les informations pouvant être tirées d’autres documents fondamentaux, tels que les Notes explicatives et, le cas échéant, les rapports d’activité, des Commissaires aux comptes, ainsi que des entretiens avec la direction et le personnel administratif.

L’analyse des indices

L’analyse de l’équilibre financier et de la rentabilité de l’entreprise sont les deux faces d’une même médaille : il n’est pas possible d’évaluer efficacement l’une sans prendre en compte l’autre aspect. L’analyse par indices est un outil qui permet de saisir, en un mot, la corrélation qui lie la rentabilité totale à cette caractéristique et aux accessoires, leur dépendance au montant et à la qualité des investissements réalisés, au niveau et à la composition des financements. Les informations qui en découlent ont pour mission d’identifier les domaines de gestion qui nécessitent une analyse plus approfondie et, parfois, des interventions rapides, afin de prévenir ou non les situations de crise.

L’analyse des flux financiers (état financier définitif et prévisionnel)

L’analyse des flux permet de décomposer les flux de trésorerie finaux pour comprendre l’origine du changement de liquidité intervenu sur la période. La répartition des flux financiers entre le domaine type, la gestion des investissements, le domaine financier et la gestion auxiliaire est donc essentielle pour toute planification d’entreprise, tant à court qu’à moyen terme. Cette analyse peut également permettre aux établissements de crédit d’être présentés avec une plus grande crédibilité et d’obtenir une restructuration de la dette qui permet la réduction ou la suspension des paiements pendant des périodes importantes.

Les relations avec les banques

Un système de contrôle interne efficace peut grandement améliorer la communication que vous donnez en externe sur les valeurs fondamentales qui concernent l’entreprise : les perspectives de bénéfices et sa solvabilité. La meilleure connaissance que la banque a de son interlocuteur, peut l’amener à l’évaluer plus positivement. Surtout après l’introduction des paramètres exigés par les accords de Bâle, de plus en plus contraignants.

L’étude et négociation des conditions de financement appliquées : en phase d’analyse préalable il sera extrêmement utile de cartographier l’existant. Une fois clarifié le tableau d’ensemble de la composition des prêts, il sera possible d’évaluer s’il est utile d’essayer de le modifier et s’il existe des marges contractuelles suffisantes pour renégocier les conditions économiques.

L’estimation de la notation interne de l’entreprise à communiquer aux prêteurs et autres parties prenantes : il est essentiel, notamment, d’établir une bonne relation avec les établissements de crédit, non fondée sur pure courtoisie bien sûr mais sur la crédibilité et la conviction que vous pouvez susciter chez votre prêteur pour représenter un bon investissement, sûr avant même de rentabiliser. La hausse des taux qui vous est appliquée n’est peut-être pas un simple opportunisme contractuel, en fait, mais un signal que la confiance dans votre entreprise a diminué et que désormais la banque exige plus pour continuer à prendre le risque que représente votre prêt.

La rédaction de rapports de gestion finaux intermédiaires

Les reclassements et analyses énoncés ci-dessus sont normalement effectués sur les bilans annuels définitifs, établis par la loi. Elles peuvent également être effectuées de la même manière sur des états financiers intermédiaires, qui sont facultatifs mais extrêmement importants pour un bon contrôle de gestion. Il est donc important qu’à chaque stop, des écritures de règlement simulé soient effectuées, afin que le rapport respecte notamment le principe de compétence économique. Un rapport trimestriel est généralement suffisant pour prendre le pouls de la situation.

L’élaboration des budgets et analyse des écarts avec les bilans définitifs

Le budget est l’âme du contrôle de gestion. Elle est le résultat des analyses effectuées sur les bilans définitifs et se nourrit de comparaisons continues avec eux. Chaque année, il sera nécessaire de comparer les prévisions faites avec les données réelles en analysant les écarts et en précisant si les différences proviennent de variations du marché, avec un impact sur les prix et les quantités vendues, ou à des efficacités plus / moins élevées de l’organisation de l’entreprise . Il sera ainsi possible de redéfinir chaque année un budget prenant en compte les erreurs de prévision constatées les années précédentes, affinant encore la technique.

Une fois le budget établi, il sera possible de le réviser mensuellement, à partir de la répartition prévisionnelle du chiffre d’affaires sur les mois de l’année suivante. Cette distribution peut toujours être estimée à partir de l’observation des années précédentes. Il s’agit donc d’un processus d’auto-alimentation. Plus tôt vous entamez un contrôle final analytique et systématique de vos états financiers et de votre gestion et plus tôt vous pourrez faire des prévisions de plus en plus précises, ce qui vous permettra de gérer votre entreprise de manière toujours moins « défensive » et toujours plus manière plus proactive. Pour plus d’informations n’hésitez pas à contacter le comptable à Saint-Gilles.

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